Ces promnoms personnels isolés jouent toujours le rôle de sujet ou d'apposition à un sujet, contrairement aux pronoms suffixes qui sont toujours compléments.
Ceux qui parlent |
|||
(L2-3) انا لاباس الحمدُ للهَ و الدار كَذلِك ana la-bâs , el-hamdullâh w-ed-dâr kadalik. Moi çà va (pas de mal), grâce à Dieu, et la maison de même.
(L13-10) انا ، كي نقول حاجة لاولادي ana, ki nqûl hâja l-ulâd-i Moi, quand je dis quelquechose à mes enfants
(L24-9-b) شفتو انا قبلما يموت بيومين shuft-u ana qbel-ma imût b-yûmîn. Je l'ai vu deux avant qu'il ne meurre
|
La hamzah placée au dessus du âlif (se lit comme un â) et correspond à un son immédiatement bloqué par la glotte. |
je, moi
ana |
أنا |
A ne pas confondre avec "ici": هنا | nous
aHna, Hna |
احنا | |
Ceux à qui je parle |
|||
(L2-4) و انتَ
يا ولدي كيف حالك ؟
w-enta , ya weld-i , kîf hal-ek ? Et toi mon fils, comment vas-tu ? (L20-1) يا محمّد ، شح ال انتَ في فرنسا ؟ îâ mhmmd, shâl ânta fî frnsâ ? (Toi Mohammed, combien toi en France ?) Mohammed, depuis combien de temps es-tu en France ? (L23-2) منين انت ؟ mnîn enta ? D'où (toi) êtes-vous ? |
Pas de hamzah ici. |
toi, tu
(masculin)
enta, nta
|
انتَ |
(L2-1)
يا امّي
انتِ
كيف
حالك ؟ yâ umm-i , enti kîf hâl-ek (O) ma mère, toi, comment vas-tu ? (L5-4a) و غدوة ، اجيوا لهنا، ا نتِ و باباك ، u ghedwa, a-jiw l-hna, enti u babâ-k et demain, venez ici, toi et ton père |
En Tunisie on dit enti انتِ pour tout le monde (masc. et fém.) | toi, tu
(féminin)
enti, nti |
انتِ |
ntuma est une sorte de pluriel de enti, enta | Vous
ntuma, entum |
نتما | |
Les absents |
|||
هوَ لاباس راه في السوق (L2-6) huwa la-bâs, râh(u) f-es-sûq Il va bien, il est au marché
|
Employé dans une préposition sans verbe, il sous-entend le verbe être au présent, ce qui se traduit par lui, ou c'est huwwa Dîf c'est un invité |
il, lui huwwa |
هوّ |
(L2-8) اولاد ها لاباس لَكِن هيَ مريضة شوية ulâd-ha la-bâs , lâkin , hiyya mrîda shwiyya Ses enfants vont bien, mais elle (est) un peu malade
|
`and-na la-'rab , eD-Dîf, huwwa Dîf-rabbi Chez nous, les Arabes, un invité, c'est sacré `and-na la-'rab , eD-Dîf, huwwa Dîf-rabbi Chez nous, les Arabes, un invité, c'est sacré |
elle hiyya |
هيّ |
(L13-7b) ! الوالدين هُما الّي يحكموا el-wâldîn huma elli yehekmu Les parents (ce sont) eux qui commandent
|
|
ils, elles, eux huma, hum |
هما |
Ces pronoms personnels peuvent s'utiliser de deux manières :
1. Comme sujets d'une proposition sans verbe (verbe être au présent sous-entendu)
ana kbîr, je suis grand (moi grand)
ntuma mselmîn, vous (êtes) mulsulmans
On voit donc que ces pronoms peuvent remplacer : râni, râk pour exprimer le verbe être au présent quand il a pour sujet un pronom. On peut donc dire :
râni kbîr ou bien ana kbîr, je suis grand
2. Comme sujets d'un verbe, comme apposition au sujet d'un verbe ou comme apostrophe.
ana `melt et-temrîn, moi j'ai fait le devoir
enta khû-ya `melt el-khîr, toi, mon grère, tu as fait le bien
u-enta, wâsh `melt ? Et toi, qu'as tu fais ?
C'est grâce au pronom personnel sujet que l'on distingue clairement les deux personnes de l'accompli qui se ressemblent : `melt, j'ai fait de `melt tu (masculin) as fait. On dira ana `melt ou enta `melt.
Les pronoms personnels sujet de la
troisième personne (masculin, féminin ou pluriel) employés dans une
proposition sans verbe ont souvent pour équivalents la tournure
française c'est, ce sont.
Les expressions hâ-huwwa, hâ-hiyya, hâ-huma rendent le français voici le pronom s'accordant avec le nom qui suit.
hâd-el-bint hiyya Fâtma, cette fille c'est Fatma
huma mselmîn ce sont des Musulmans
hâ-hiyya qâ`at-ed-dars voici la salle de classe
.