Mohammed ne va pas à l'école et sa mère lui demande
d'aller au marché. Il y achète des légumes après les avoir marchandés
et paye à crédit. |
في السوق
f-es-sûq
Au marché
(NT9-1) اليوم نهار الخميس، محمّد ما يمشيش للمدسة
el-yûm nhâr le-xmîs, moHammed ma-yemšiš l-el-madrasa.
Aujourd'hui c'est jeudi, Mohammed ne va pas à l'école
اليوم نهار الخميس، محمّد ما يذهب ش المدرسة
(NT9-1) el-yûm nhâr le-khmîs, Mohammed ma-yedhhab-š l-el-madrasa.
Jeudi, Mohammed ne va pas à
l'école
nhâr le-khmîs, mot à mot, le jour le cinquième (de la semaine) : jeudi
محمّد و خوه الصغير راهم يلعبوا في الحوش
(NT9-2) moHammed u-khû-h
eS-Sghîr râhum ilaɛbu
f-el-Hauš
Mohammed et son petit frère sont en train de jouer dans la cour.
(NT9-3) خرجت يمّاه و قالت له
xerjet immâh u-qâlet-lu :
Sa mère est sortie et lui a dit :
immâh , emmûh sa mère, sa maman.
On reconnaît le nom mm précédé ou non d'une voyelle, avec le
suffixe h promom de la troisième
personne du singulier, affecté d'une voyelle.
اليوم ما تخدم شي يا محمّد ،
انت عزيزي
(NT9-4) :
el-yûm ma-tekhdem-š yâ-MmoHammed ,
enta ɛazîzi
Aujourd'hui je ne travaille pas, Mohamed tu es mon chéri
(NT9-5) ياا للّه تروح للسوق و تشري لي الخضرة
yâ-llâh truH l-es-sûq u-tešri-lî l-xoDra
Allons courage ! Vas au marché et achète moi des légumes
قال محمّد ليمّاه
(NT9-6) qâl moHammed l-immâh (l-emmûh) :
Mohammed dit à sa mère
l-immâh, l-emmûh : sa mère, sa maman. Il s'agit du nom mm précédé ou non d'une voyelle, avec le
suffixe h de la troisième personne
du singulier masculin affecté d'une voyelle.
(NT9-7) ماذا بيّ يامّا نروح للسوق
ma-dhâbiya, yâ-mmâ, nruH l-es-sûq !
Je ne demande pas mieux, maman, je vais au marché !
ma-dhâbiya : je veux bien, je ne demande pas mieux.
À la fin, le pronom suffixe de la première personne du singulie ya (au lieu de i) à cause du contact entre avec une
voyelle.
(NT9-8) في السوق محمّد بدا يشوف في الخضرة المحطوطة على ا لارض
f-es-sûq, moHammed bda yšuf f-el-xoDrâ l-maHTûTa ɛla-l-larD
Au marché, Mohammed a commencé à regarder avec attention les légumes verts versés à terre
ها هو الفلفل الخشين و المليح
(NT9-9)
hâ-huwwa-l-felfel le-xšîn
u-el-mlîH
Voici les poivrons grossiers et ceux de qualité
قال للبا يع اشحال الكيلو ؟
(NT9-10) qâl l-el-bâyeɛ : " ašHâl l-elkîlo ? "
Il demande (dit) au
vendeur : "combien le kilo ?"
قال له البايع عشرة دورو
(NT9-11) qâl lu el-bâiɛ : " ɛašra dûru "
Le vendeur lui dit : "dix douros"
ɛašra
dûru , mot à mot, dix douros ou dix fois cinq anciens
francs ou centièmes de dinar.
Cette manière de compter les sommes d'argent, en utilisant le douro (unité d'origine ibérique) était
assez courante.
(NT9-12) بد ا محمّد يخمّم من بعد قال للبايع
bda Mohammed ixemmem, men-baɛd qâl l-el-bâyeɛ
Mohammed commença à réfléchir , il dit ensuite en vendeur :
توزن
لي زوج كيلو بتسعة دورو للكيلو ؟
(NT9-13) " tuzen-li zûj kîlu b-tesɛa dûru l-elkîlu ? "
Vous me pesez deux kilos à neuf douros le kilo ?
(NT9-14) بدا موا الفلفل يوزن و يحطّ الفلفل في القفّة
bda mûl-el-felfel yuzen u y-HoTT el-felfel f-el-quffa.
Le vendeur (propriétaire des poivrons) se mit (commença) à peser les poivrons et à les verser dans le couffin.
(NT9-15) من بعد قال محمّد للراجل
men-baɛd qâl moHammed l-er-râjel :
Ensuite Mohammed dit à l'homme :
(NT9-16) انا ما نخلّصك شي بوي يخلّص غدوة
ana ma-nxallS-ek-š, bû-ya ixallaS ghedwa
Je ne te paye pas, mon père paiera demain.
(NT9_7) شكون بوك ؟
škûn bû-k ?
Qui est ton père ?
بوي
هو سي عبداللّه مولى الدار الكبيرة
(NT9-18) bû-ya huwwa si-ɛabd-allâh, mûl-ed-dâr le-kbîra
Mon père c'est (lui) Abdallah , propriétaire de la grande maison
(NT9-19) صحّة نعرف بوك تقدر تروح لداركم با لسلامة
SaHHa, naɛraf bûk, teqder trûH l-dârkum b-es-slâma
Bon d'accord, je connais ton père, tu peux t'en aller dans ta maison en paix.
SaHHa :
signifie santé. En réalité, il y a
une évolution de son sens qui finit par signifier : bon, bien d'accord
(variante : SaHît)